Ce soir à la brune je t'entendrai descendre le raidillon…..
j'entend toujours ton pas approcher bien avant de te voir…..
ton ombre d'abord…..pâle et pressée comme enfantée du brouillard...
le front contre la vitre froide je te devine à l'entrée du jardin …..
le col relevé car il fait un peu froid tu remontes l'allée en courant ...
ta silhouette se découpe dans l'embrasure de la porte que je viens d'ouvrir…..
tu clignes un peu des yeux blessée par la lumière ...
tu portes avec toi la fraîcheur de septembre
et je respire dans tes cheveux les parfums de l'automne.....
j'ai fini de t'attendre…..