Curieux pays la France…
…où faire fortune n’est pas interdit…
mais où la dépenser est sévèrement réglementé…
Curieux pays…
Où taper sur les riches est sport national
Cracher dans la soupe le passe-temps quotidien…
Curieux pays…
Où le principal parti d’opposition…
a mille idées pour dépenser les richesses…
Et pas une seule pour en créer…
A la place de Madame Bettencourt…
Il y a belle lurette que j’aurais délocalisé ailleurs…
Laissant 65000 ingrats à leurs bannières et leur vindicte..
Mon allergie à la gauche remonte à mes années étudiantes….
Sans le sous j’avais eu la naïveté
de m’adresser à l'UNEF en quête d’un toit…
Le responsable hilare
avait déploré que je ne sois ni noir..ni même étranger..
dans l’ordre de ses priorités je n’avais aucune chance…
J’ai aussi le souvenir de ces cordons de grévistes
qu’on ne voyait jamais au cours
mais qui prétendaient nous interdire d’y accéder…
la revanche des médiocres
qui ont choisi enseigner et décider pour les autres sans jamais avoir appris…
Plus tard…je me suis mis à très bien gagner ma vie…
sans rien demander à la collectivité..
ne comptant que sur moi-même et mes propres ressources…
J’ai gardé en mémoire le visage arrogant et imbu de lui-même ,
de ce fonctionnaire des impôts qui me convoquait une fois l’an
pour qu’ accessoirement je lui remette l’équivalent d’une Ferrari….
loin d’un merci ou d’une once de sourire satisfait et reconnaissant ,
j’avais à faire à la suspicion de ce rond de cuir …
si par malheur une année était inférieure à la précédente….
petit fonctionnaire de la gauche même pas caviar…
assis peinard sur le skaï vert de son fauteuil fatigué…
à attendre sans stress l’avancement automatique
qui le mènera sans heurts à une confortable retraite….
à charge pour lui de simplement contrôler et surveiller ses « gagneuses »…..
C’est exactement l’impression que j’avais….
être dans la peau d’une prostituée qui rendait compte à son souteneur…
un souteneur- travailleur- syndiqué qui ne devait pas rater la moindre occasion
de défiler derrière une bannière rouge
pour réclamer la tête des sales nantis…sans se rendre compte qu’il leur devait sa pitance…
Avec le temps…on n’oublie rien…on ne s’habitue même pas..